Blog

Photo de Georgia de Lotz sur Unsplash - Image de @upklyak sur freepik

Ce qui était considéré comme un avantage professionnel, il n'y a pas si longtemps, est désormais une obligation dans de nombreux pays, en réponse à la pandémie de COVID-19. L’expérience du télétravail est différente de celle vécue au bureau, et la transition peut s’avérer déroutante...

- Être bien équipé -

Il est primordial d’être en possession du bon équipement. Et si nous manquons d’un quelconque élément nécessaire pour exécuter notre travail ou rester en contact avec l'équipe, demandons-le.

- Un espace de travail -

Dans la mesure du possible, nous devons avoir un espace de travail à nous, qui devient notre repère visuel constant qui nous indique que nous sommes en mode « travail ». Et maintenons notre espace de travail en ordre, l'encombrement peut augmenter notre niveau de stress et puis cela nous évitera de trébucher sur des câbles que nous n’avons pas l’habitude de voir.

- Eloigner les distractions -

Une autre raison qui justifie la création d’un espace de télétravail séparé est la barrière qu'il installe entre nous et toutes sources de distraction potentielles : télévision, réfrigérateur, console de jeux, etc.

Il en va de même pour les personnes avec qui nous vivons. Essayons de faire en sorte que nos partenaires, proches, enfants ou colocataires sachent qu'il ne faut pas nous déranger lorsque nous travaillons (sauf pour les urgences).

Faire du télétravail avec nos enfants peut fonctionner en définissant des limites. Nous pouvons créer un programme (quotidien) pour leur offrir une routine et ce qui les attend : heures pour les pauses, les repas et la fin de travail. Nous devons trouver des moyens les aider à se divertir (puzzles, jeux, livres, etc.), accordons-leur un temps d’écran uniquement lorsque cela s’avère nécessaire. N’oublions pas qu’ils restent des enfants : ils s’ennuieront, seront frustrés et enfreindront les règles de temps à autre. Restons patient, lorsque le silence est crucial, expliquons-leur l’importance de cette obligation et des conséquences qu’ils encourent s’ils nous interrompent inutilement. Et envisageons une récompense s’ils se comportent bien (promenade au parc, quelques heures de jeu ensemble, etc.).

Bien que les réseaux sociaux constituent un outil essentiel pour communiquer avec la famille et les amis et de nous assurer de leur bien-être, essayons de limiter nos publications et nos réponses, aux heures post-travail.

Les interruptions sont bien entendu inévitables, alors efforçons-nous d’être patient et de rester calme.

- Le maintien des horaires -

Nous devons être disponible en même temps que nos collègues, afin d’éviter de répondre ou de réagir en retard, pour cela nous devons respecter un horaire régulier, qui doit se rapprocher au maximum de nos heures de travail normales (ni plus, ni moins).

Essayons de maintenir une certaine régularité dans les heures de début et de fin de journée, sans toutefois être rigide au point de faire les mêmes tâches aux mêmes heures, au quotidien. Maintenir une certaine fluidité nous aidera à rester performant.

Comme nous sommes, sous notre toit, nous serons tentés de laisser les heures de travail déborder sur notre temps personnel, ce qui lentement épuisera l'énergie dont nous avons besoin sur les deux fronts.

- L’équilibre travail-vie privée -

Ce point n’est pas seulement à respecter en télétravail, mais un petit rappel ne fait jamais de mal. L'équilibre travail-vie privée est essentiel pour la santé mentale et la productivité. Ne jamais déconnecter complètement peut engendrer de la frustration et aboutir à un burn-out. Préservons notre temps personnel et éteignons notre ordinateur et nos applications lorsque notre journée de travail est terminée.

Résistons à la tentation de vouloir accélérer un projet, parce que nous estimons pouvoir le finir en « quelques minutes » qui deviendront rapidement des heures. Et ne succombons pas à l’envie de consulter nos e-mails, tard dans la soirée ou les week-ends. Consacrons ce temps à notre famille et nous-même.

Il va de soi, que nous pouvons être amené à travailler plus longtemps, afin de respecter d’importants délais, mais cela doit rester occasionnel (pas une habitude).

- Faire des pauses -

Nous devons prendre des pauses de temps à autre, tout comme nous le ferions au bureau : Levons-nous et quittons notre espace de travail, toutes les deux ou trois heures. Prenons 15 minutes pour méditer ou nous étirer, faire une promenade ou discuter avec ceux qui orbitent sous notre toit.

En période de télétravail, sortir régulièrement est essentiel pour notre santé mentale et physique. Que ce soit pour faire un jogging dans le quartier, promener notre chien, jardiner ou toute autre activité, essayons de prendre l’air, au moins une heure, chaque jour. La vitamine D du soleil (même quand il fait nuageux) nous aide à rester en bonne santé, et cela nous évitera de nous sentir comme un lion en cage.

- Garder les apparences -

Ne nous laissons pas aller et continuons à prendre soin de nous et de notre tenue vestimentaire. Même si rester en pyjama toute la journée est très tentant, nous devons conserver notre routine matinale (douche et vêtements de travail). Cela peut nous aider à être dans le bon état d’esprit pour entamer notre journée.

Avec le réfrigérateur et le garde-manger à disposition pour grignoter, la tentation de manger plus souvent que d'habitude (même en petites quantités) peut avoir des conséquences importantes. Essayons de porter notre choix sur des options saines comme des fruits et légumes ou autres snacks nutritifs, plutôt que sur des chips ou des bonbons (ou du moins, limitons-les). Et veillons à boire beaucoup d'eau.

Faire de l’exercice physique et suffisamment de repos suffisant sont importants, en tout temps. Tant que possible, privilégions un sommeil suffisant, en nous fixant des heures de coucher et de réveil (à peu près) similaires tous les jours.

Conclusions

Ces conseils ne sont pas des règles absolues : Chacun vit une situation qui lui est propre, et vu la nouvelle normalité, des exceptions et des obstacles sont à prévoir. Il nous faut donc nous laisser une marge de manœuvre en ces temps difficiles.

Qu'en pensez-vous?