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En dépit des sentiments négatifs que nous ressentons quant à notre statut professionnel, nous devons les mettre de côté et éviter quelques erreurs communes, si nous voulons être un candidat viable…

- Négliger l’offre et la demande -

Si nous sommes au chômage depuis longtemps, il est compréhensible que nous nous sentions bloqué, frustré, voir même désespéré. Mais n’oublions pas que les employeurs embauchent pour combler leurs besoins. Ils peuvent avoir besoin d’augmenter leurs profits, d’équilibrer la charge de travail d’une équipe, d’étendre un département, etc. Concentrons-nous sur ces besoins et adaptons-nous à ceux-ci, pour être sur la voie d’un poste qui nous parle.

- Les mauvaises vibrations -

Quelle attitude avons-nous lors de notre recherche d'emploi? Comment communiquons-nous notre désir de travail? Lorsque nous sommes en colère ou désespérés depuis longtemps, les autres peuvent ressentir cet amas d’énergies négatives (ce qui ne nous rendra pas service). Abordons chaque contact avec une intention de service. Demandons-nous comment nous pouvons être utile et notre énergie changera par elle–même.

- La projection de la paresse -

Lorsque nous sommes au chômage, notre tâche consiste à trouver un nouvel emploi, pour cela faisons preuve du même dévouement et de la même discipline que lorsque nous étions sous contrat de travail (voir plus). Élaborons un plan, développons un emploi du temps, créons une routine quotidienne productive et fixons-nous des objectifs. Traitons nos journées comme des journées de travail.

- Le manque d’estime de soi -

Se répéter « Je ne suis à la hauteur » est un problème qui n’échappera pas à l’attention des recruteurs. Rien n'est plus important que de démontrer nos forces et notre confiance en nous. Nous devons faire un travail personnel pour y arriver (journal, auto-affirmation positive, ou même consulter un psychiatres). Nous ne pourrons jamais convaincre quelqu'un que de nous embaucher si nous ne croyons pas en nous.

- La quantité au lieu de la qualité -

Lorsque nous sommes à la recherche d’un emploi, nous avons tendances à nous concentrer sur le nombre de poste pour lesquels, nous avons/allons postuler, sur le nombre de C.V. envoyés, au lieu de nous concentrer sur la qualité du matériel que nous envoyons en faisant attention aux détails et à la présentation pour des postes qui nous intéressent réellement.

- L’inactivité -

Ne nous dissocions pas d’’un poste, parce que la concurrence nous fait peur ou parce que nous pensons ne pas être assez qualifié. Si nous nous persuadons que nous ne sommes pas assez bon pour un poste, nous passons à côté de beaucoup d'opportunités. Soyons prêt à nous démarquer et à risquer d’être rejeté.

- S’épandre -

Bien que confier nos problèmes de recherche d’emploi puisse être cathartique, mais cela ne nous positionnera pas comme une personne capable et qualifiée. Au lieu de déplorer notre situation, réfléchissons à la manière dont nous pouvons montrer notre valeur. Gardons nos frustrations personnelles pour nos proches et notre psychiatre.

- Ignorer le deuil -

Certains d’entre nous ne réalisent pas que le chômage peut avoir des conséquences émotionnelles. Toute perte, que nous ayons démissionné ou été licencié, peut entraîner du chagrin. Il est important de réaliser que le deuil est un processus naturel, et apprendre les étapes du deuil est un excellent point de départ, pour comprendre notre processus de pensée et pour définir des étapes pour les surmonter.

- Perdre la vue d'ensemble -

Nous pouvons nous convaincre que nous devons nous satisfaire de ce qui vient à nous, mais c’est faux. Concentrons-nous sur l’ensemble de notre carrière et de notre parcours, notons nos compétences réelles, pas uniquement celles que nous avons utilisés lors de nos emplois précédents, mais celles que nous voulons utiliser.

- Rester focalisé sur les refus -

La recherche d'emploi est truffée de rejets, mais le défi consiste à ne pas laisser ces refus influencer notre possibilité de réussir. Abandonnons consciemment chaque refus afin de pouvoir aller de l’avant. L'échec fait partie de la vie et constitue un enseignement primordial et non un obstacle.

- Postuler pour le mauvais poste -

Lorsque nos fonds s'épuisent et que la panique commence à s'installer, nous risquons de postuler pour des tâches qui ne nous correspondent pas, qui nous pèsent ou pour lesquels nous sommes surqualifiés. Eveillent ainsi des soupçons chez les recruteurs, qui pourraient présumer que nous leur faisons perdre un temps précieux ou que nous nous moquons d’eux.

- Ne pas optimiser notre temps -

La recherche d’un emploi n’a pas à être un travail à temps plein, dès lors consacrons approximativement quatre heures par jour, à notre stratégie, concentrés à notre recherche : lire des annonces, rédiger nos lettres de motivation, programmer et préparer nos entretiens, vérifier la réputation de nos futurs employeurs potentiels. Choisissons des plages horaires durant lesquels nous sommes énergiques et enthousiastes. Pensons également à prendre soin de nous : soins corporels, choisir des tenues vestimentaires, trouver/découvrir des loisirs (des actions indirectes, mais essentiels dans la recherche d'emploi).

- Trop compter sur l’entourage -

Malgré leurs meilleures intentions, les amis et la famille peuvent offrir une contribution qui peut nous amener à nous sentir dépassé et à remettre en question nos choix et notre chemin. Parce que leurs conseils sont généralement basés sur leurs valeurs et leur expérience, ils peuvent ne pas être conscients de nos objectifs et aspirations réels.

Conclusions

Cherche un nouvel emploi peut être long et épuisant, c’est démoralisant. C’est pourquoi, nous ne devons pas perdre de vue que cette situation est temporaire et que notre travail nous mènera à une opportunité. Gardons les yeux sur l’objectif et ne rien lâcher.

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