Photo de Georgia de Lotz sur Unsplash - Image de @upklyak sur freepik
Il est difficile d’être un expert en quelque chose que nous pratiquons rarement, alors concentrons-nous à la pratique d’un exercice long et fastidieux : Créons notre curriculum vitae (CV)/résumé...
- Deux pages maximum -
A titre informatif, les recruteurs passent environ 20 secondes à analyser notre CV, ce qui signifie qu’il nous faut aller droit au but. Donc, optons pour la page recto-verso au maximum.
- Le design -
Les recruteurs souhaitent que les informations qu’ils recherchent soient claires, facilement à trouver et compréhensibles. Ce qui signifie une liste concise, organisée par ordre chronologique inversé, de ce que nous avons accompli… en d’autres termes, un CV traditionnel.
Nous sommes parfois tentés de faire preuve de créativité dans la conception de notre CV, en pensant que cela nous aidera à nous démarquer. RESISTONS à cette impulsion (Sauf, s’il s’agit d’un poste d’infographiste ou de créatif). Pour faire la différence, faisons-le par le contenu, plutôt que par la forme : à l’aide de descriptions convaincantes qui montrent que nous sommes doué pour ce travail. Et si nous souhaitons amener de la couleur, considérons ce que cela donnera sur papier imprimé en couleur ou en noir et blanc. (Petite information : du texte noir sur un cadre rouge, donne un magnifique cadre noir sans texte, à l’impression en noir et blanc = donc, à éviter !)
- Répertorions nos emplois précédents -
Consignons notre historique professionnel, en commençant par le plus récent. Créons un cadre « Expérience professionnelle », en indiquant : le nom de l'employeur ; les dates d’occupation (d’année en année -ou- de mois année à mois année) et notre fonction/titre.
Notre CV est un document marketing, il n’est pas prévu pour raconter toute notre vie, il n’est donc pas nécessaire d’inclure tous les emplois que nous avons occupés et nous pouvons très bien choisir les éléments à inclure, en fonction de ce qui renforcera notre candidature ou pas (Attention, je ne parle pas de mentir).
- Créons une liste de nos accomplissements -
Certaines personnes se contentent de citer des actions tels que « gestion des appels téléphoniques » ou d'autres activités auxquelles elles ont été assignées. Mais cela indique uniquement ce qu’était notre description de travail. Nous devons illustrer que nous sommes doué pour ce travail, en expliquant ce que nous avons réellement accompli. Il est vrai qu’il est parfois difficile de penser à notre travail en termes de réalisations, alors imaginons ce qui se serait passer entre les mains d’une personne inapte à ce poste. La différence entre cette personne et nous est ce que nous voulons faire apparaître sur notre CV. Puis, nous répétons l’opération pour chaque employeur.
Par exemple : Premier contact, pour les appels entrants, afin d’orienter les clients dans leur choix ou vers le service demandé.
- Notre éducation -
En règle générale, cette section doit apparaître après la section « Expériences professionnelles ». Car en théorie, les employeurs sont plus intéressés par notre expérience que par nos diplômes (Sauf si la formation est plus importante, en raison du peu d'expérience pertinente).
Très souvent, cette section ne comprend qu'une ligne ou deux, indiquant le lieu de notre scolarité et les diplômes obtenus. Il nous est libre de mentionner ou pas l’année d’obtention du diplôme. Mais évitons de détailler chaque option de notre parcours scolaire, ou de remonter jusqu’à l’école maternelle (ou même la crèche).
- Notre profil -
Cette section est une courte liste, comportant deux à trois phrases ou puces, résumant qui nous sommes en tant que candidat et ce qui nous différencie des autres candidats. Pour nous faciliter la tâche, imaginons ce que quelqu’un dirait de nous professionnellement, s’il n’avait que 20 secondes pour l’exprimer.
- Nos compétences -
Cette section n’est pas toujours nécessaire, dès lors que nous avons énuméré nos réalisations pour chaque emploi. Toutefois, l’utilisation de certains outils ne semblent pas toujours être clairement communiquée dans le descriptif de nos expériences professionnelles. Ainsi, inclure cette section de « Compétences », nous permet de spécifier les logiciels et les langues étrangères que nous maîtrisons.
- Nos coordonnées -
Vu que nous attendons que le recruteur nous contacte, il est important de communiquer : notre nom ; notre adresse ; notre numéro de téléphone et notre adresse e-mail. Nous pouvons également mentionner notre lien Skype ou LinkedIn.
- Un petit extra -
Certains recruteurs trouvent les sections suivantes intéressantes, d’autres y voit des pistes sur notre profil.
Mentionner notre travail en bénévolat peut être pertinent. Pour les récents diplômés, il est possible d’introduire des informations sur certaines activités parascolaires (lorsque celles-ci sont judicieuses).
Nous pouvons préciser que nous sommes libres immédiatement ou « à partir du … ». Ou encore, spécifier qui sont nos personnes de références ou noter « références sur demande ».
Nous pouvons, si nous le souhaitons ajouter une accroche en en-tête de notre CV, englobant : notre fonction et/ou notre spécialité ; le nombre d’années d’expérience et les mots clefs qui nous qualifient.
Il nous est également possible d’inclure une section « Loisirs ». Choisissons des loisirs avec soin. Alors évitons de préciser que nous avons un faible pour le parachutisme, particulièrement si nous postulons pour une compagnie d’assurance (cela évitera à nos collègues de se demander si nous allons revenir lundi matin).
Réfléchissons à deux fois, avant de mettre une photo sur le CV : elle n’est pas obligatoire et peut être une base de jugement de la part des recruteurs.
Conclusions
Lorsqu’un CV satisfait aux exigences des recruteurs tout en reflétant notre personnalité, on peut y voir la clé pour l’obtention d’un entretien d’embauche, qui nous ouvrira potentiellement la porte à notre future carrière.
Qu'en pensez-vous?