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En novembre 2018, je présentais le livre « Stop Saying You’re Fine » de Mel Robbins. Depuis, j’ai approfondi le sujet et j’ai découvert quelques facteurs psychologiques qui utilisent nos synapses contre nous…
- La concentration d’un poisson rouge -
Les chiffres ne mentent pas, un poisson rouge peut rester concentré 9 secondes maximum alors qu’un être humain seulement 8 secondes maximum (selon Microsoft).
Dans ce monde hyperconnecté, nous sommes dans un état constant de surcharge sensorielle, chaque notification contextuelle nous forçant d’y prêter toute notre attention. Qu’il s’agisse de répondre à nos courriels, de participer à des discussions de groupe ou d’assister à une réunion, il est facile pour notre esprit d’être submergé par les informations (même les plus basiques).
Et il n’est pas rare que notre liste de tâches soit plus courte à notre réveil, qu’à la fin de notre journée. Et même si certains d’entre nous sont de grands jongleurs du multitâches, il ne faut pas nous leurrer… personne ne peut endurer cela éternellement.
La solution pour vaincre l'effet « Poisson Rouge » consiste à entraîner notre cerveau à ignorer les informations superflues (C’est bien ça : faisons l’autruche). En commençant par nous consacrer à une seule et unique tâche, pendant cinq minutes.
- Démasquer l’imposteur -
Cette croyance, qui nous fait penser que notre succès n’est qu’un heureux hasard et que bientôt tout le monde réalisera que nous ne sommes pas à notre place, que nous n’avons pas le talent nécessaire, est souvent une anomalie psychologique connue pour être à l’origine de troubles comportementaux fondés sur la peur, le stress et d’importants problèmes de communication.
Le principal symptôme de ce syndrome est que nous nous sentons continuellement insuffisant, voir inutiles, cela même en dépit des personnes et preuves qui nous montrent le contraire. Alors, quand le doute s’infiltre, dressons un inventaire de nos succès passés et ne soyons pas humble en l’établissant. Toutefois, il peut occasionnellement s’avérer qu’il soit vrai que nous ne sommes pas fidèles à nous-même (et donc notre propre imposteur).
- A l’affut de l’ours blanc -
Quiconque qui aura été confronté à une situation délicate, sait qu’il est impossible de suivre le conseil : « Pense à autre chose ». Notre cerveau ne nous laissera pas remplacer nos pensées douloureuses et/ou négatives par des rayons du soleil, des bisounours, ou encore le délicieux parfum des fleurs. Au lieu de cela, ce traitre se concentrera davantage sur ce qui nous ronge.
Souvenons-nous quand il nous a été interdit de manger des sucreries avant le dîner, et que soudainement nous en avions une envie irréversible. Plus nous cherchons à chasser une idée/pensée, plus celle-ci se montre tenace.
Nos émotions seront toujours plus fortes que nos pensées, c’est pour cette raison qu’il nous est impossible d’utiliser la raison pour guider nos sentiments. Alors, ne combattons pas nos pensées négatives, n’ayons pas peur d’elles, entendons-les, et ne croyons rien de ce qu’elles nous disent (Entendre n’est pas écouter).
L'astuce consiste à cesser d'éviter nos problèmes, à retrousser nos manches, à nous préparer et à résoudre le problème quel qu’il soit (par exemple, en nous disant que nous allons casser la baraque/mettre le feu aux planches).
- La fixation de conception -
Elle vient des obstacles auxquels les concepteurs et les ingénieurs sont confrontés lorsqu’ils doivent proposer de nouvelles solutions, et qu’ils se sentent bloqués par les modes de pensée établis et rigides.
C’est un syndrome qui peut se manifester dans de nombreux domaines de la vie, qu’il s’agisse de ne pas pouvoir s’adapter à une nouvelle technologie ou de résister à un nouveau slogan. Cette anomalie inhibe la créativité et nous dissuade de faire progresser nos compétences.
Le stratagème demande de laisser fuser les bonnes comme les mauvaises idées, de les noter et d’empêcher notre cerveau de s’arrêter à la première pensée, mais le forcer à accepter des alternatives.
Conclusions
Nombreux sont les facteurs psychologiques qui nous empêchent d’accomplir notre travail ou nos projets, ce qui a un impact négatif sur notre vie personnelle et professionnelle. Mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas les contrer.
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