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Ne nous voilons pas la face, on se moquera de nous. Nous nous sentirons insécure. Nous ne serons pas toujours le/la meilleur.e. Nous nous sentirons occasionnellement seul, mais nous sommes aussi et surtout les seuls à pouvoir changer notre vie...
- Petit guide galactique -
Dans ce guide, énumérons, de manière spécifique, nos objectifs pour l’année à venir. Donc, ne nous contentons pas d’écrire « Changer ma vie », notons plutôt quelque chose dans l’ordre de « Rencontrer quelqu'un qui me traite avec respect et amour » ou « Avoir une activité amusante/gratifiante, chaque semaine ».
Ensuite et toujours par écrits, décortiquons-les en mesures à prendre pour les concrétiser. Ces mesures ne doivent pas nécessairement être extraordinaires ou audacieuses, elles doivent simplement nous permettre d’arriver à notre cible, graduellement. Chaque étape/décision aussi infime qu’elle puisse paraitre est une étape/décision courageuse, car beaucoup ont la volonté de changer, mais peu s’activent à la faire.
Concrètement, nous pouvons effectuer une à cinq actions chaque jour, de cette façon, que ce soit à tâtons ou à pas de géant, nous nous rapprocheront de notre cible. Et ne perdons pas ces actions de vue.
- Rapport de mission -
Pour cela, pensons à nos échecs les plus récents et/ou les plus déchirants. Prenons-en un et analysons tout ce qui s'est bien passé, lors que c’est arrivé. Ecrivons comment nous avons opéré, de quelle manière il a affecté notre vie et nos relations. Il est nécessaire de cerner ce que nous pensions et ressentions, tout au long de la préparation et pendant la phase d’exécution qui nous ont conduit à cet échec, car ils ont un impact sur notre état d'esprit, et c'est là que la plupart des gens abandonne.
A présent, élaborons la liste des choses que nous pouvons corriger (Soyons totalement honnête). Etudions-les et planifions une autre tentative dès que possible. Si l'échec s'est produit il y a longtemps, établissons tout de même ce rapport, parce que les informations qui en sortirons seront probablement utilisable pour atteindre de futurs objectifs.
Et si nous échouons à nouveau, tant pis. Répétons ces étapes et continuons à nous battre, en direction de nos objectifs (la folie et le génie sont des sœurs presque identiques).
- Le temps est relatif -
Les agendas, calendriers et applications sont des outils très utiles pour organiser notre temps, mais ils restent de simples outils à exploiter. Notre cerveau, quant à lui, détermine nos réactions et nos réponses (verbales, mentales ou physiques) à chaque situation et/ou personne que nous rencontrons. Il est donc important de ne pas nous mettre en pilote automatique. Nous devons rester conscients, volontaires et délibérés dans nos décisions, tant dans la gestion de notre temps, que notre mode d’exécution.
Afin de rester concentrés sur ce que nous voulons accomplir, il nous faut comprendre nos priorités. Nous pensons les connaître, mais tant que nous ne les fixons pas (par écrit), à un endroit où nous pouvons les voir quotidiennement, elles ne seront pas enracinées dans notre esprit. Et tant qu’elles ne seront pas enracinées, elles auront tendance à nous échapper ou à être oubliées.
Alors que nous cherchions à nous (re)mettre en forme, ou que nous rêvons de créer notre propre entreprise, ou encore voulons-nous apprendre une langue ou un instrument. Analysons notre emploi du temps et maximisons-le… c'est-à-dire, listons nos tâches prioritaires à chaque quart d’heure, demi-heure ou heure de la journée. Nous devons être précis avec nos cibles, pour éviter de nous égarer et pour aider notre cerveau à prendre les bonnes décisions. Ainsi, la prochaine fois que quelqu'un nous demandera de faire quelque chose ou que nous serons invités, nous pourrons faire un choix en fonction des priorités que nous avons définies.
Tristement, notre société attend de nous d’être multi-tâche, mais cela est purement contre-productif. C’est pourquoi, lorsque nous travaillons, choisissons de nous concentrer pleinement sur une chose à la fois. Attribuons à chaque tâche, une durée à lui consacrer. Aussi, ne restons pas frustrés et abattus par ce qui reste sur notre interminable liste de « tâches à faire » ou nos faux déficits. Incorporons ce que nous avons déjà fait, en évitant des formulations réductrices ou négatives telles que « Je n’ai fait que » ou « Le peu que j’ai fait pour le moment… », alors, conquérons nos victoires!
Par-dessus tout, ne lésinons pas sur nos efforts sans sacrifier notre sommeil. Tout comme nous planifions notre travail, nous devons programmés notre repos. Cela signifie : pas d’e-mails, pas de réseaux sociaux, pas de surf sur le web… mais bien du repos corps et esprit.
- La clef est dans la visualisation -
La visualisation est un exercice de reconnaissance : nous devons voir le plus limpidement possible ce que nous nous apprêtons à faire, en mettant en évidence chaque obstacle. Ne faisons pas cela uniquement pour les grandes étapes de notre vie, appliquons également ce procédé pour des petites tâches de notre vie quotidienne tant privées, que professionnelles. Restons fidèle à ce processus et bientôt ce que nous pensions impossible sera plus à porter de main.
Plutôt que de nous laisser rongés par les choses, mettons-les en perspective. Visualisons-nous en train de les surmonter ou d'atteindre notre but. Puis, maintenons ce que nous avons ressenti lors de la visualisation, car cette sensation nous donnera des ailes lorsque nous franchirons l’obstacle, entreprendrons la tâche ou atteindrons notre but.
Mais la visualisation ne consiste pas seulement à rêver, il nous faut voir les embuches potentielles et déterminer comment nous allons nous y prendre lorsqu’elles apparaitront. Nous ne pouvons pas parer à toutes les éventualités, mais tout ce que nous aurons anticipé dans la visualisation, nous préparera autant que possible.
Cela signifie en outre à être prêt à répondre à certaines questions, telles que « Pourquoi faisons-nous cela ? », « Pourquoi avons-nous envie de cela ? ». Nous aurons besoin de canaliser ces réponses, nous en nourrir, pour que le doute, ne puissent pas nous clouer sur place.
ATTENTION : la visualisation ne compensera jamais le travail non effectué. Et la victoire ne veut pas dire que nous ayons atteint la première place. Nous devons réaliser que par notre travail, nous surmontons une peur permanente ou tout autre obstacle qui nous a fait abandonner par le passé.
Conclusions
Le changement exige un travail difficile. Il implique de prendre la responsabilité de notre vie, sans attendre. Aussi épuisant, terrifiant et frustrant que cela puisse être, nous devons faire face à nos peurs, nos deuils et nos illusions. Il se peut qu’il nous faille renoncer à ce qui nous est familier et réconfortant afin de nous permettre de nous rapprocher de nos véritables objectifs.
Qu'en pensez-vous?