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Le corps est notre véhicule terrestre : nous l’occupons, le trainons partout et bravons les obstacles à son bord. Pourtant nous avons tendance à l’oublier ou à trop lui en demander…
- L’entretien -
Très souvent nous oublions (ou plaçons en dernier recours) de prendre soin de notre corps, de l’écouter et de le laisser se reposer. Et ce malgré le fait que les pièces de rechange (greffes) pour ce véhicule sont limitées et que nous ne sommes pas à l’abris d’une surchauffe (burn-out) ou de subir des dommages sur la route (la maladie, les blessures, la dépression, etc.).
Sans nous montrer hypocondriaques, nous devons prêter attention aux signaux que notre corps envoi (fatigue, tension, douleur, etc.) et y répondre de manière adaptée. Veillons également à ne pas systématiquement choisir l’option de la rustine, en prétextant qu’il ne s’agit que d’une égratignure (même les signaux les plus infimes peuvent cacher des maux importants). Dès lors, vérifions ce qu’il en est, avant d’agir.
- La mécanique -
Ne nous voilons pas la face, être en bonne santé est un don, que nous n’avons pas tous le privilège de recevoir à la naissance. Nous devons préserver et maintenir ce capital santé le plus longtemps possible.
Lorsqu’une machine tombe en panne, il suffit de remplacer certaines pièces ou de la remplacer tout court. Mais nous, nous ne tolérons pas toutes les pièces potentiellement de rechange (si elles sont disponibles), nous sommes uniques et irremplaçables, alors surveillons les ronrons de notre moteur et le bon fonctionnement de nos rouages. Notre corps est une machine admirable, et malgré quelques imperfections, elle est capable d’une grande autonomie : guérir, se régénérer et repousser des limites.
- La matrice -
Notre système nerveux fonctionne comme un ordinateur (une unité centrale) et tout comme ce dernier, s’il reçoit trop de requêtes (simultanées ou pas) : il rame et parfois crash (écran bleu). Il en va de même pour nous, si nous sommes trop sollicités ou si nous voulons en faire de trop, notre système nerveux en pâtira et cela aura des répercussions sur tous nos autres systèmes d’exploitation (circulatoire, digestif, endocrinien, immunitaire, musculaire, reproductif, respiratoire, squelettique, tégumentaire, urinaire).
Tout comme les appareils électroniques sur batteries, notre corps à besoin de se recharger. Malheureusement, pour nous cela n’est pas aussi simple que de nous mettre sur secteur. Alors faisons des pauses, reposons-nous et dormons. Aussi contrairement aux engins électroniques, nous ne pouvons pas nous permettre que notre batterie soit complètement plate avant de procéder à la recharge, c’est pourquoi nous devons apprendre à écouter notre corps.
- La tenue de route -
Nous avons besoin de grandir, d’évoluer, de nous épanouir. Nous ne sommes pas des machines ou des pions remplaçables. Nous ne pouvons pas laisser notre travail ou absence de travail nous définir, choisissons plutôt de le faire au travers de projets qui nous tiennent à cœur.
Quotidiennement, apportons à notre corps et à notre personne de l’attention et de l’affection (aimons-nous!). Et si notre perfectionnisme vient nous insuffler des messages désobligeants et désagréables, entendons-les et faisons le tri, mais n’oublions pas que nous ne sommes pas obligés de suivre leurs indications.
Tout comme nous faisons le ménage de notre foyer, que nous faisons notre lessive et notre vaisselle, nous devons libérer de la place pour nos énergies et pour nous-même. Faisons cela en procédant à un nettoyage de notre corps et de notre âme (exercices, méditation, promenades, etc.). Et veillons à nous débarrasser/isoler des tâches incrustées et des mauvaises herbes, tels que les habitudes et les personnes qui nous font du tort (il est parfois compliqué de les identifier et de nous en détacher, mais nos espaces extérieur et intérieur ne s’en porteront que mieux).
- Prenons la route -
Pour commencer à prendre soin de nous, nous devons déterminer ce qui nous convient le mieux. Voici quelques idées parmi les plus populaires :
Conclusions
Chaque jour construit de nouvelles formes d’expression de nos ressentis et de nos besoins, mais notre corps reste le patron. Il nous suggère quand nous activer et quand nous bichonner. Il nous donne sans cesse des indicateurs sur la nourriture qu’il veut, les endroits qui nous conviennent, les gens qui nous correspondent ou qui nous permettront de grandir et de nous épanouir. Il nous prévient aussi de ce que nous ne voulons pas toujours voir autour de nous : les personnes dont nous devons nous méfier, nous protéger et/ou nous éloigner. Il nous montre la voie et qui nous sommes parmi la foule. Alors soignons le!
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