Blog

Photo de Mina Ivankovic sur Unsplash - Image de @upklyak sur freepik

Nous avons beaucoup travaillé sur nous-mêmes, en ayant changé nos habitudes ou suivi des cours de perfectionnement, et que notre entourage n’est pas encourageant ou désireux de grandir avec nous. Et soudainement, ce long chemin semble n’être que déception. Ne laissons pas nos efforts s’évaporer…

- Comprendre ce qui se passe -

Nous ne pouvons pas grandir seul, nous avons besoin des autres. Même notre constitution biologique, morphologique va dans ce sens. C’est pourquoi le manque de soutien intentionnel ou non (visible ou invisible), déclenche en nous un sentiment de solitude ou de souffrance. D’autant plus que nous l’assimilons à une preuve de manque d’amour qui mine lentement notre esprit et par conséquent entrave notre développement.

- Ne pas essayer de les changer -

Même si nous avons raison de penser que notre entourage devrait s’engager sur le chemin du développement personnel, nous devons comprendre que nous ne pouvons pas faire pression sur eux.

- Montrer la voie -

Nous ne sommes pas là, pour prouver quoi que ce soit aux autres, mais peu importe ce que nous faisons ou souhaitons faire, nous serons confrontés aux regards des autres, alors autant leur montrer les résultats de notre développement. Ainsi si nous ne pouvons pas les changer, nous pouvons les influencer.

Si nous utilisons plus de mots qu’il ne faut à l’exécution de nos actions, nous perdons notre temps pour convaincre notre entourage. Par contre, à travers nos actes, ils pourront peut-être comprendre qu’ils auraient tout à y gagner de se développer également.

Plus ils comprendront ce que nous faisons, moins ils seront intimidés. Pour cette raison, nous devrions introduire notre monde étape par étape, en partageant les outils que nous avons appris et en montrant comment ces outils font la différence pour nous ou en exprimant les choses qui nous font peur. Nous pouvons aussi le faire, en laissant nos livres trainer à la vue de tous.

Sans être inauthentique, nous pouvons les encourager. Une fois qu’ils auront compris que nous sommes réellement heureux, ils seront plus disposés à prendre des mesures pour sortir de leur propre zone de confort.

- Nous mettre à leur place -

Nous n’avons pas besoin d’être d’accord avec eux. Alors si nous nous sentons agacés, fâchés ou frustrés, faisons preuve d’empathie en apprenant à comprendre leur douleur, leurs frustrations, leur monde. Certaines personnes ne sont tout simplement pas assez mature ou ils ont tout bonnement trop peur à creuser sous la surface.

- Nous distancier -

De nos jours, la critique est facile et c’est avec peu de retenue que certaines personnes nous empoisonnent par leurs paroles ou nous tirent par le bas pour qu’ils puissent se sentir mieux. S’il nous est difficile de limiter nos interactions ces personnes, nous pouvons limiter l’impact de leurs dires, en nous coupant et/ou en nous éloignant d’eux.

Avant de rompre une relation, nous pouvons essayer diminuer le son : Derrière cette pratique, nous pouvons décider de l’importance de ce que dit un interlocuteur et éliminer les mots que nous ne voulons pas entendre. Il faudra entraîner notre esprit et faire attention à ne pas faire l’autruche dès qu’une personne aborde un sujet sensible.

Malheureusement, si cette pratique ne suffit pas, il nous faudra trouver la force de mettre un terme au lien qui nous lie à ces personnes. Plus nous avions l’impression que cette personne était proche, plus cette rupture sera douloureuse mais pansons nos blessures et allons de l’avant.

Conclusions

Quand les gens que nous aimons ne nous soutiennent pas dans notre développement, nous devons persévérer par et pour nous-mêmes… Car après tout, le mot clé dans « développement personnel » est : PERSONNEL !

Qu'en pensez-vous?